Le harcèlement scolaire

« L’erreur »

Humilié, Non soutenu, Souffre-douleur, mes bourreaux n’ont pas été menacés. Sur le papier, ils sont les premiers de la classe. J’avais commis l’erreur, d’être moi, d’avoir parlé, De partager mon fardeau. Lequel ? Celui d’être harcelé. L’erreur, Être d’un niveau scolaire moyen. Ma parole n’a pas été entendue, elle ne valait rien, face à vous. J’étais l’erreur, celle de ne pas être à votre niveau. Devenu le problème pour les adultes.
Comme je l’étais pour mes pairs. Une triple peine. L ‘erreur, je m’en suis persuadé de l’être aussi. Et je vous ai laissé avoir ce pouvoir, qui a conditionné mon adolescence. A la souffrance physique, c’est ajoutée, celle d’exister ! Celle d’être différent ! Et l’envie de disparaître ! Vous m’avez fait du mal, au point où je m’en suis fait. Et aussi à ceux que j’aime. Mon erreur ? J’ai remplacé la colère par la violence. Et j’ai failli commettre l’irréparable ! Une erreur de plus ! Mais celle-ci a amorcé le changement. D’oser agir autrement, pour ne plus être une erreur à mes yeux. Et par ricochets pour les autres. Je suis la seule personne à pouvoir agir. A pouvoir mettre du sens, à mon cheminement, sur ma peur, ma colère, ma haine, envers moi, envers vous et ce monde ! Par ma créativité, ma noirceur se reflète. Je n’aime pas cela, mais,
Il me faut éviter l’erreur, celle de ne pas m’y confronter. J’ai encore des doutes, des craintes, des cauchemars, mais je suis un chemin. Et je ne veux pas commettre l’erreur de passer à côté de ma lumière. D’ailleurs j’en mets un peu plus. Ce chemin est long, je sors à peine de l’adolescence. Une interminable ascension, pour un début de vie d’adulte. Aujourd’hui, j’ai les cartes en main et je suis libre de choisir .

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